> Contribuer à l'élaboration de la stratégie de communication
• B1-A1-C1-Analyser l’expression des besoins d’un client (interne ou externe), en les resituant dans son contexte stratégique, économique et culturel et en prenant en compte les contraintes associées ainsi que, le cas échéant, l’historique de la relation « client », afin de délimiter le cadre de l’intervention et les objectifs poursuivis. B1-A1-C2–Caractériser la stratégie de communication existante du client/donneur d’ordre, en procédant à l’inventaire des outils et supports de communication utilisés par ce dernier au regard de leurs cibles, de leurs objectifs de communication et de leurs performances, dans l’objectif de situer le positionnement du client, dans son environnement (notamment concurrentiel). B1-A1-C3- Exploiter les données quantitatives et qualitatives recueillies sur les marchés du client, ainsi que sur les tendances marketing, les innovations en communication digitale (IA, UX/expérience utilisateur, big data, métavers…), en communication responsable, en communication-marketing d’influence, en ayant contrôlé la fiabilité, l’actualisation et la complétude de leurs sources, et en mobilisant les outils d’études et d’analyse marketing/data adéquats, afin de formaliser un diagnostic de communication B1-A2-C4 – Formuler une problématique de communication en une idée forte et synthétique répondant aux enjeux stratégiques de l’entreprise, dont les enjeux RSE, en s’appuyant sur le diagnostic effectué, pour répondre aux besoins de la marque B1-A2-C5– Proposer les grandes lignes de la stratégie de communication, intégrant les objectifs, les cibles, les axes éditoriaux de communication, en veillant à l’impact social et sociétal (communication à impact) afin de servir avec cohérence la problématique de communication. B1-A3 C6 – Produire un argumentaire au contenu structuré, concis, explicite, chiffré par une enveloppe globale adapté aux enjeux du projet de communication, afin de convaincre le client/donneur d’ordre sur la plus-value du projet. B1-A3-C7– Concevoir un support de présentation du projet de communication, organisé selon un plan logique, respectant la durée prévue de présentation (pitch, …), en optimisant l’accessibilité et la lisibilité et en scénarisant les messages clés, dans l’objectif de renforcer l’impact des arguments, et de susciter l’intérêt des parties prenantes (directions hiérarchiques, client, …). B1-A3-C8 – Animer une présentation en adéquation avec les messages formalisés dans le support, en créant une relation avec son auditoire et en adaptant sa posture verbale et non-verbale au contexte du projet, afin de capter l’attention de l’auditoire et de le faire interagir. B1-A3-C9 – Traiter les questions et objections, en les reformulant et en s’assurant de la compréhension de celles-ci, en argumentant sa réponse (avantages, ROI pour le client, …), afin de lever les doutes et de convaincre l’interlocuteur.
• Le candidat à la certification est mis en situation de proposer une stratégie de communication à un « client » réel ou fictif. Le cas se présente sous la forme d’une note synthétique qui précise les éléments suivants : le client, son secteur d’activités, le produit ou service concerné, et ses attentes ou besoins en communication. Le cas à l’étude est proposé trois mois avant la date de l’épreuve certificative. 3 semaines avant l’oral, le candidat restitue, à destination du jury, un document écrit (texte brut entre 60.000 et 75.000 signes) qui contient (C1 à C9) : - l’analyse de l’environnement, la concurrence, la communication existante - l’analyse des besoins et la formulation de la problématique (concurrence, marché, cible) - la rédaction d’une recommandation (positionnement, message, plan d’action, budget, planification) Le jury (composé de deux professionnels) évalue les compétences du candidat sur dossier. Il prend pour cela connaissance du document préparé par le candidat et échange avec lui au cours d’une session orale de 20 minutes de présentation des grandes lignes du plan de communication (de la stratégie retenue aux recommandations) incluant les questions réponses.
> Définir la statégie des moyens de communication
• B2-A1-C1 – Dans l’optique d’une stratégie de communication « omni canal », sélectionner les canaux de communication online et offline pertinents, selon leur cohérence et leur niveau de performance attendu au regard des cibles visées, en tenant compte de leur coût, afin de servir au mieux les objectifs (acquisition, notoriété, …) B2-A2-C2 - Définir le mix des actions de communication (événement, relations presse, street marketing, recours à des influenceurs, référencement payant (SEA),…) et les supports (site internet, pages web, réseaux sociaux , vidéo, podcast, plaquette, magazine, …) permettant de servir la problématique de communication, en veillant à une cohérence d’ensemble et à leur empreinte environnementale ( communication à impact positif ) , afin d’optimiser l’efficacité du message et son accessibilité pour tous les publics visés, y compris en situation de handicap. B2-A2-C3 - Déterminer les KPI relatifs aux objectifs de communication et aux canaux/supports pour alimenter le tableau de bord de suivi des résultats et pouvoir mettre en place les actions correctives B2-A3-C4 - Ordonnancer les actions de communication en fonction de leur priorité à court, moyen et long terme, selon un planning détaillé, pour chacun des canaux choisis, afin d’organiser et de cadencer la présence de la marque auprès des cibles. B2-A4-C5 - Chiffrer les budgets associés aux actions de communication, en procédant à des évaluations et à des demandes de cotations négociées avec les prestataires ou fournisseurs (web-designer, standiste, imprimeur, monteur vidéo…), pour s’assurer de la faisabilité (technique et délais) et de la performance économique des actions envisagées, ainsi que de la sensibilité RSE des partenaires. [1] Concept : idée conductrice à développer dans la production des contenus
• Le candidat à la certification est mis en situation de proposer des contenus de communication dans quatre registres (rédactionnel, graphique, vidéo et web) à un « client » réel ou fictif (C1 à C5). Un document écrit de 5 pages, doit décrire et justifier : * Le choix des supports de communication (intérêt, performance, capacité à atteindre les cibles) * Les actions menées en cohérence sur chaque support * Le cadencement des actions inscrites au calendrier, sur les périodes attitrées * Le budget associé à chaque action de communication (fournir les devis...) * Un tableau de bord des KPI et une analyse des performances des actions de communication KPI : keyperformance indicator, soit indicateur clé de performance
> Produire des contenues de communication média et hors média
• B3-A1-C1 - Elaborer le « concept créatif»[1], selon les indications du brief (cibles, ton, messages et objectifs), et dans le respect de la ligne éditoriale retenue, en intégrant les dimensions sociales, sociétales et environnementales (parité, diversité, inclusion…), dans le respect des engagements de la profession, de la réglementation et de la conception universelle, afin de répondre aux besoins du client / donneur d’ordre. B3-A2-C2 – Créer du contenu rédactionnel engageant et adapté aux cibles et aux supports envisagés (print, audiovisuel, site web, réseaux sociaux, podcast, newsletter, blog, vidéo youtube, …) en appliquant les techniques rédactionnelles et le registre lexical appropriés, en mobilisant à bon escient les outils de l’Intelligence Artificielle (art du prompt) et en assurant la cohérence des messages entre les supports online et offline, pour formaliser le message le plus impactant possible. B3-A2-C3 – Au moyen des logiciels de PAO, créer des éléments graphiques, en les associant le cas échéant à une iconographie au service de l’identité visuelle (logos, affiches, bannières, homepage, landing page, …), adaptés à la cible et aux supports online et offline, pour garantir l’accessibilité et l’impact du message auprès de tout public, incluant les personnes en situation de handicap. B3-A2-C4 Produire une vidéo (institutionnelle, publicitaire, …) de la scénarisation à la post-production, en passant par le tournage et le montage, en utilisant les logiciels adaptés (Première Pro, Inshot, …), en ajoutant des compléments textuels et sonores (audiodescription, sous-titrage, …) pour une accessibilité la plus large, dans le respect des formats de diffusion imposés par les canaux choisis. B3-A2-C5 – Développer un site web vitrine attractif, en ayant fait le choix d’outils de gestion de contenus (CMS de type WordPress) et de publications performants (standard de type W3C *) et permettant l’accessibilité (norme WCAG 2.0**) , en définissant une arborescence et en intégrant une maquette visuelle et des fonctionnalités visant à optimiser l’expérience utilisateur . B3-A2-C6 - Optimiser la performance d’un site web en actualisant régulièrement son architecture, son UX / UI design et ses fonctionnalités, en publiant, à partir d’un calendrier éditorial, de nouveaux contenus générateurs de référencement naturel (SEO) et en sélectionnant les éventuelles campagnes SEA (référencement payant) permettant d’augmenter son trafic et de le convertir en lead qualifiés . B3-A2-C7 A partir du concept créatif, réaliser le conducteur chronologique et le plan détaillé de l’événement, en prévoyant le séquencement, les éléments de logistique prévisionnels, administratifs, réglementaires, les intervenants, les animations éventuelles, la location de matériel, le traiteur, la sécurité, …, pour garantir le bon déroulement de l’événement, tout en veillant à son impact environnemental et à l’accessibilité pour tout public. B3-A3-C8 - Appliquer les règles juridiques et déontologiques (mentions légales, loi Evin, droits d’auteurs, citations, droit à l’image, RGPD, réglementation relative à la publicité audiovisuelle, obligations de sécurité en matière d’accueil du public, réduction de l’empreinte carbone, …), à la production de contenus, afin d’en permettre la diffusion sans faire prendre de risque juridique au donneur d’ordre W3C* : Le W3C unifie les usages et supervise également la mise en place de standards auprès des développeurs web, tels que le HTML5, HTML, XHTML, XML, RDF, SPARQL, CSS… ) WCAG 2.0** : Web Content Acessibility Guidelines : rendre les contenus Web plus accessibles. Suivre ces règles rendra les contenus accessibles à une plus grande variété de personnes en situation de handicap, incluant les personnes aveugles et malvoyantes, les personnes sourdes et malentendantes, les personnes ayant des troubles d'apprentissage, des limitations cognitives, des limitations motrices, des limitations de la parole, de la photosensibilité et les personnes ayant une combinaison de ces limitations fonctionnelles. Suivre ces règles rendra aussi les contenus Web souvent plus faciles d'utilisation aux utilisateurs en général. [1] Concept : idée conductrice à développer dans la production des contenus
• Le candidat à la certification est mis en situation de proposer des contenus de communication dans quatre registres (rédactionnel, graphique, vidéo et web) à un « client » réel ou fictif. Le jury (composé de deux professionnels) évalue les compétences du candidat. Il prend pour cela connaissance des créations de contenus par le candidat et échange avec lui au cours d’une session orale (C1 à C8). Le cas se présente sous la forme d’un brief qui précise : * le client, * son secteur d’activités * le produit ou service concerné * les cibles, * les objectifs, * les messages et le ton attendus * des outils/maquettes à présenter. Le « brief de départ » est proposé trois mois avant la date de l’épreuve certificative. 3 semaines avant l’oral, le candidat réalise une série de productions qui doit décliner un concept dans quatre domaines : - Publications pour le print ou le web (par ex : plaquette, article, communiqué de presse, création d’un site vitrine) C2, C5, C6, C8) - Proposition de maquette pour une page web ou une application (par ex : appli mobile…) (C5) - Création de contenus visuels/graphiques (par ex : logo, identité graphique, post pour réseaux sociaux,) (C3) - Création d’une vidéo, d’un podcast ou d’une animation (du storyboard au montage) (C4) - Conducteur chronologique et éléments détaillés d’un événement (C7) Ce document fait l’objet d’une présentation orale de 15 minutes de questions/réponses sur la méthodologie de production de contenu.
> Piloter la mise en oeuvre d'un projet de communication
• B4-A1-C1 - A partir d’un plan de communication validé, constituer l’équipe projet, en sélectionnant les experts internes et externes (rédacteurs, webmasters, graphistes, prestataires logistiques, fournisseurs, …), en définissant leur feuille de route, en s’attachant à respecter les principes de parité, d’inclusion universelle, de diversité et en veillant à l’optimisation des conditions matérielles de travail (aménagements pour les salariés en situation de handicap), afin de disposer des ressources nécessaires à une conduite optimale du projet. B4-A1-C2 - Déterminer le rétroplanning de réalisation du projet, en séquençant les étapes clés et en prévoyant leur enchaînement, afin de respecter les délais. B4-A2-C3 –Chiffrer le budget détaillé du projet par poste (technique, infographie, prestataires, droits à l’image…), à partir d’une sélection de devis sur des critères qualité / coût et en concertation avec les services et les experts concernés, afin de respecter l’enveloppe globale allouée. B4-A3-C4 – Animer et coordonner l’équipe projet de communication, en donnant des objectifs précis et en mettant en œuvre un mode de collaboration favorisant les interactions (Sharepoint, Trello, …), l’écoute de toutes les parties prenantes et la prise en compte des contextes de travail spécifiques (handicap, travail à distance…) pour encourager les échanges et favoriser la bonne réalisation du projet. B4-A3-C5 – Gérer les aléas, en apportant des solutions alternatives et en arbitrant entre le respect des délais ou du budget, pour atteindre les objectifs du plan de communication B4-A3-C6 – Elaborer un tableau de bord, en définissant des indicateurs clés de suivi, afin de suivre la performance du projet et d’anticiper les risques. B4-A3-C7 – Assurer le suivi budgétaire du projet, en traitant régulièrement et rigoureusement les documents associés au déploiement du projet (devis négociés, réservations, bons de commande, …) et en s’appuyant sur le tableau de bord de gestion, afin de maîtriser les coûts et « tenir » le budget. B4-A3-C8 – Mesurer les résultats du projet en termes de ROI, à partir des indicateurs clés de performance du tableau de bord, afin d’appuyer les reportings auprès de sa hiérarchie ou du donneur d’ordre et, le cas échéant, afin de négocier les actions complémentaires ou correctives à apporter.
• A partir d’un plan de communication (réel ou fictif), le candidat présente sa mission dans le un projet de communication (digital, événementiel, marketing…) aux plans technique, managérial et budgétaire. (C.1, C.2, C.3, C.4, C.7). Il met en évidence sous la forme d’une présentation argumentée et chiffrée : - les moyens humains mobilisés (ressources, organigramme, compétences retenues), - le budget détaillé, le calendrier et l’état d’avancement du projet, - les outils et processus de gestion, de communication mobilisés, - les indicateurs retenus (KPI[1]) pour évaluer la progression et la réussite du projet - le tableau de bord élaboré (budget / réalisé / écart) avec les actions correctives envisagées si nécessaire (C5, C6, C7, C8) Le projet de communication est présenté à l’oral devant un jury de professionnels, après une phase de mise en œuvre opérationnelle, permettant d’apprécier les résultats obtenus. Cette phase est définie dans le plan de communication proposé par le candidat. L’épreuve orale est d’une durée de 15 minutes, incluant les questions / réponses, avec : * la présentation du projet et des missions des parties prenantes, selon le calendrier établi, les productions attendues et les contraintes existantes, le jury tenant le rôle de l’équipe projet (C1, C2, C4) * la présentation du projet (de la stratégie aux recommandations), le jury tenant le rôle du client / commanditaire. [1] KPI : key performance indicator, soit indicateur clé de performance